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Publié le par Young Enemy

Ce soir, peut-être ce matin,

Je laisse s’écouler mes fantômes :

Mes peines, mes haines,

Qui, à long terme détruisent mon âme, mon corps

Jusqu’à atteindre ma raison.

Ce soir, peut-être ce matin.

Allongé dans mon lit,

Mes fantômes m’immobilisent

Et me draine de toute ma joie de vivre.

Ils m’enlèvent l’amitié

Et vont jusqu’à me prendre Amour, mon seul espoir,

La lumière me guidant le long de ce tunnel noir.

Une fois qu’Amour, ma seule issue m’ai été enlevée,

Je n’aperçois nul autre que les quatre murs, la chaise et le bureau

Tentant ensemble de m’enfermer, de me piéger

Au fond de ma pensée.

Vide et froide,

Sombre et profonde pièce où l’on a peur d’entrer.

Repoussante à la fois attirante,

Sal et désordonnée.

Par cet art je libère mon âme de ma sombre pensée

Cette prison de terreur aux barreaux d’acier.

-YoungEnemyUnknown

Publié dans poésie

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